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Tourisme à La Baule

Histoire

A l’origine, un paysage de dunes, de marais, flèches littorales, quelques troupeaux de moutons qui paissent, l’eau et la mer qui miroitent et se confondent au gré des nuages et du soleil, près d’un village, Escoublac.

En 1050, l’abbaye de Marmoutier est créée. Les dunes avancent, elles sont érodées par la présence et l’homme et la force des éléments.  

En 1779, le village doit être déplacé, un kilomètre plus au nord sur la route de Guérande.  

Le XIXème siècle voit véritablement naître la station balnéaire de La Baule avec la conjonction de deux facteurs :

• La fixation des dunes (décret de 1810) qui se déplacent en permanence selon les vents et les courants par la plantation de résineux (pins maritimes).
• L’arrivée du chemin de fer en 1879, ligne de Saint Nazaire au Croisic qui permet l’arrivée de voyageurs nouveaux.

« L’orthographe actuelle de la ville qui devient La Baule (au lieu de La Bôle) date de 1896. »

Comme dans d’autres grandes stations balnéaires françaises, des terrains sont achetés par une société financière, la société Hennecart et Cie qui finance la construction des lignes ferroviaires au début puis décide d’acheter des terrains à la Société des dunes d’Escoublac et d’y faire percer une grande avenue (avenue du Général de Gaulle aujourd’hui) et une église. Par la suite, l’architecte Georges Lafont construit plus de deux cents cinquante villas.

D’autres lotissements sont édifiés ainsi que la Société des Instituts marins.

Dans les années folles (1920), l’homme d’affaires parisien Louis Lajarrige fait construire le lotissement du Bois d’Amour à La Baule-les-Pins.

Monsieur André prend en concession le Casino en 1920. Il le transforme et permet l’implantation de commerces de luxe aux alentours.  Il crée deux palaces, des équipements sportifs (golf 18 trous au Pouliguen, tennis de l’Interclubs,  école d’équitation, tir aux pigeons,).

Avec la première guerre mondiale où la ville est une garnison pour les alliés et ce développement architectural, La Baule  prend une dimension internationale à partir des années 1920/1930. 

L’activité de la station est fortement ralentie après le krach boursier de 1929, s’améliore après la loi sur les congés payés en 1938 mais subit de plein fouet la deuxième guerre mondiale.

Vers 1952, l’activité reprend, les Trente glorieuses aident la ville à revivre grâce à l’automobile, les congés payés, de grands immeubles qui remplacent certaines villas et le développement d’un tourisme moins luxueux (campings, colonies de vacances …) et de résidences secondaires.

En 1987, un Palais des congrès est construit.

La Baule fait aujourd’hui partie du club des plus belles baies du monde qui ne compte qu’une trentaine de membres …

A visiter

La plage

Une baie de 9 km de sable fin, ses tentes emblématiques rayées de bleu et blanc pour se protéger du soleil ou du vent, ses clubs de plage pour les enfants

La ville

• La Baule-centre avec son marché, ses grandes avenues, la gare, la grande poste et la mairie.
• La Baule-les-Pins est un quartier plus résidentiel à l’est.
• Casino-Benoît, à l’ouest,  est le quartier le plus luxueux avec ses grands hôtels, le casino et le centre de Congrès
• L’ancien village d’Escoublac au nord-est et sa forêt
• Un petit train touristique relie le Casino de La Baule au port de Pornichet

Aux alentours

• Le Pouliguen et ses maisons en granit de négociants, armateurs, notables du XVIème au XVIIIème siècle typiques de la presqu’île guérandaise (il en reste peu), ses villas du XIXème et XXème siècles.
• Pornichet et ses villas du XIXème siècle, ses deux ports
• La ville et le port du Croisic
• La structure de la ville est restée presque comme au XVIIème siècle, avec ses ruelles, ses maisons anciennes sur le quai.
• Le port est composé de multiples petits bassins ou « chambres ». Ils sont protégés par des îlots ou « jonchères » constitués de pierres qui servaient autrefois de lest aux bateaux chargés de venir chercher le sel extrait dans les marais salants de Guérande.
• Guérande, son château et sa ville médiévale, ses marais salants 
• Le parc régional de Brières
• Son patrimoine floristique et faunistique exceptionnel dans un milieu façonné par l’homme.
• La Roche-Bernard et ses artisans au cœur de ses ruelles tortueuses
• Le joli village de Piriac « petite cité de caractère » qui a vu séjourner Gustave Flaubert, Alphonse Daudet ou Emile Zola.
• Les chantiers navals de St Nazaire qui peuvent se visiter.